Je me nomme Alexia, je suis une jeune fille de 20 ans, mère de jumelles qui ont 09 mois. Je suis en couple avec un homme qui n’est pas le père de mes filles. Il est attentionné et gentil mais je suis avec lui par reconnaissance. Actuellement où je vous parle, le père de mes filles veut revenir et je l’aime toujours…
Belle, teint noir avec des formes généreuses, j’étais convoitée par de nombreux hommes qui voulaient me mettre dans leur lit. Parmi mes prétendants, il y en avait un qui m’attirait, Mike. Un jeune cadre, beau gosse, stylé et très élégant.
Mike c’est un vrai « pain », le genre de mec que toutes les filles rêvent d’avoir. Je n’ai fait aucune difficulté pour accepter ses avances et on a commencé à sortir ensemble. C’était chic au départ.
Tout allait bien. Certes mon entourage me rapportait ses infidélités mais j’étais tellement amoureuse que je n’écoutais personne. De toutes façons il était présent pour moi, c’était l’essentiel.
Puis un jour je fut prise de vertige. Un malaise qui m’a conduit à l’hôpital. Après consultation et examen, plus de peur que de mal. Disons même une bonne nouvelle. Le médecin m’annonca que j’étais enceinte. Heureuse, j’étais pressée de le dire à l’amour de ma vie. Ma joie allait être de très courte durée. M’étant rendu rapidement au bureau de Mike pour l’informer de mon état, sa réaction me laissa perplexe et honteuse. << écoute Alexia, cette grossesse c’est ton affaire, tu en fais ce que tu veux sans moi. Tu avortes où tu la gardes, c’est toi qui vois. Maintenant sors de mon bureau>>.
Il m’avait mise à la porte. Toutes mes tentatives pour rentrer en contact avec lui etaient vaines. J’avais envoyé plusieurs émissaires vers lui et tous revenaient confus. Mike était catégorique, il refusa la grossesse. J’étais désormais une fille enceinte sans l’auteur de la grossesse. Cette situation ne plaisait pas à ma famille. Mon père me chassa de chez lui et je me retrouvai dans la rue, dormant parfois chez des proches qui après me demandaient de partir. J’étais une charge trop importante. J’avais dépérit, j’étais devenue très vilaine, je n’avais fait aucune consultation prénatale. Mon ventre grossissait à vue d’œil.
Dans ces moments difficiles, je mangeais à peine et j’étais livrée à moi même. Assise à même le sol près d’un marché, je vis un homme s’approcher de moi. Il était pris de pitié et entama la causerie avec moi. Je lui expliquai mon histoire. Il coula des larmes et il me dit suis moi. Sans hésiter, je le suivis. Nous arrivâmes chez lui, un petit studio bien aménagé. Il me dit, ici est désormais chez toi. Je serai là pour toi, on ira voir ta famille.
Luc, mon bienfaiteur était un jeune menuisier. Notre rencontre avait changé ma vie. Il m’avait accompagné pour ma première consultation prénatale et je su en ce moment que j’étais enceinte de 08 mois et c’était des jumelles. Il s’occupait très bien de moi. J’étais à l’aise.
C’est dans cette belle ambiance que j’ai eu des contractions et j’allai à l’hôpital pour mon accouchement. Avec des complications, il fallait que j’accouche par césarienne. Luc était présent, il fit face à toutes les dépenses. Tout se passa bien. 3 jours plus tard nous sommes rentrés à la maison. Il marqua son désir de rencontrer mes parents. J’acquiesça, ce fût chose faite.
Tous étaient heureux de me revoir. Les événements passés étaient désormais derrière nous, les choses étaient redevenues comme avant. Ma famille aimait énormément Luc. J’avais retrouvé ma beauté, j’étais devenue plus belle.
Les jumelles ne manquaient de rien. On avait même déménagé dans une 02 pièces.
08 mois après mon accouchement, Luc décida de demander ma main à mes parents. J’étais d’accord. Après 02 rencontres la date de la dot fut fixée.
Les jumelles avaient 08 mois et demi. Luc ne m’avait jamais touché. Il disait attendre que je cicatrise normalement. Un jour Luc étant au boulot, Mike est venu à la maison. Encore plus frais que jamais. J’étais surprise de le voir. Avant même que je ne place un mot, il m’embrassa langoureusement. Je n’ai pas résisté. Il s’excusa, me remis une enveloppe d’un million, sa carte et s’en alla. J’étais désemparée, déstabilisée. Je l’aimais toujours. Sans hésiter, je l’appelai le lendemain. Il m’a donné rdv chez lui. Une fois sur place on a couché ensemble. On se voyait régulièrement, on couchait ensemble.
Luc avait remarqué mes absences répétées, il m’avait demandé et je lui racontai des mensonges.
Aujourd’hui la date de la dot approche. Je ne veux pas être avec un homme que je n’aime pas. C’est Mike je veux. Je m’apprête à dire toute la vérité à Luc…
Sanogo Marc Davy Kader