Moi, mon mari et le sugar daddy.
J’ai rencontré celui qui allait devenir par la suite mon époux quand j’étais en classe de seconde. J’avais 16 ans à l’époque, lui en avait 25. Bien qu’étant diplômé, il ne travaillait pas encore. Tout est allé très vite entre nous, je dirais un coup de foudre. Au premier regard j’étais tombée amoureuse de lui. Un amour réciproque qui s’est par la suite renforcé à mon niveau par sa disponibilité, sa gentillesse, sa compréhension, son calme et son ouverture d’esprit. J’avais mon homme presque parfait et il me fallait le garder. Il m’aidait dans mes études, grâce à lui mes résultats étaient meilleurs. Mon père et ma mère avaient remarqué cela. Je m’entendais tellement bien avec mon paternel que lorsqu’il m’avait posé la question sur l’amélioration de mes notes, je lui expliquai tout sans rien cacher. Il a demandé à rencontrer le jeune homme.
J’étais issu d’une famille très riche. Mon père un homme d’affaires prospère était d’une simplicité légendaire. Nous étions un dimanche et toute la famille étaient prête pour accueillir mon bien aimé. Quand il arriva, tous les visages présents rayonnaient de bonheur à sa vue, mon père était le plus heureux. L’assurance et la beauté de mon amoureux en étaient pour quelque chose. La rencontre se passa bien et mon père decida de faire de lui son chauffeur personnel. Il ne savait pas conduire, mais mon père allait tout prendre en charge, il le voulait près de lui forcément. Cependant vu mon jeune âge ma mère avait posé un préalable. On pouvait se voir, mais il devait attendre ma majorité avant qu’on aille plus loin dans la relation.
Les années passaient rapidement. Après l’obtention de mon baccalauréat et la célébration de mon 18ème anniversaire, ma famille qui avait adopté définitivement mon homme avait décidé d’officialiser notre union. Un mariage pompeux financé par mon père. J’étais désormais Madame Zady.
Juste après je suis allée en France pour continuer mes études. Je revenais au pays pour les vacances. Mon père et mon mari étaient tellement proches qu’ils étaient tout le temps ensemble. Moi ça m’arrangeait bien, et ça me rassurait sur la fidélité de mon homme. De toutes les façons aucune femme à part moi ne l’intéressait. Du moins c’est ce que je croyais.
5 ans après je revins m’installer définitivement au pays avec à la clé un poste de directrice générale dans l’une des sociétés de papa. Mon mari lui etait toujours son chauffeur et ne s’en plaignait pas. Il était mieux payé que moi la DG. C’était mon mari, il n y avait pas de problème. C’est lui qui s’occupait de toutes les charges de la grosse villa que papa nous avait offert. Les avantages que mon mari avait au boulot, j’avais toujours cru qu’ils étaient liés en sa qualité de mon époux. Il était totalement dévoué à mon père. On vivait ensemble certes mais il passait plus de temps avec son patron. Ils voyageaient ensemble régulièrement et souvent pour 2 mois. C’était le travail, je ne pouvais m’en plaindre, ma mère m’a confidente était habituée.
Une fois dans nos causeries elle avait ironisé en disant qu’elle préférait avoir M. Zady comme rival, qu’une autre femme. On avait ri. Pour nous, leur complicité était plus un avantage. Si seulement on savait.
Je ne connaissais pas le penis captivus, je n’en avais jamais entendu parler et j’allais apprendre la signification à mes dépends. En effet, ma mère m’avait appelé au téléphone, elle était en sanglot mais j’ai pu entendre viens vite à la maison, directement dans l’anti chambre de ton père. Immédiatement j’obeis et une fois sur les lieux j’assistai effroyablement à une scène surréaliste. Mon père était derrière mon homme en position de levrette(deboukehi). Je ne comprenais pas la scène. Ma mère avait dit tout doucement ils sont coincés. Les faits etaient là. Mon père avait pénétré mon époux et ne pouvait plus sortir de l’étreinte…
Ma mère et moi étions medusées on les regardait, on se demandait se qu’il fallait faire à l’instant…
Marc Davy Sanogo kader