Le 1 juin 2022 est une date qui reste à jamais gravé dans la mémoire et conscience collective du peuple Nzima Kôtôkô de Côte d’Ivoire. Le litige foncier opposant la chefferie de petit Paris a fini par emporté un fils du village en la personne de Wadja Denis chef adjoint de Petit Paris. Ce crime d’une violence inimaginable bien qu’ayant suscité la colère chez toute la population bassamoise est géré par la population avec calme.
Sa majesté Awoula Tanoe Désiré Roi des NZima Kôtôkô de Côte d’Ivoire et président de la chambre des rois et chefs traditionnels Côté d’Ivoire dépêche un émissaire porter un message au peuple: restez calme dans douleur et ne pas agir dans la colère.
Ce message est salvateur, il empêche la ville de Grand Bassam de sombrer dans une crise communautaire, maintien ainsi le calme dans la cité balnéaire classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Lors de la rencontre d’échange du 11 juin 2022, sa majesté réitère cette position et cela en face de toute sa cour, des autorités politiques, administratives et religieuses. Félicitant son peuple pour son calme et les invite encore à respecter cet engagement qui est celui de maintenir la paix dans la ville.
Bien qu’il eu des appels à la reaction, la force du pardon est plus grande que les velléités de vengeance.
Ce geste d’apaisement salué par l’ensemble de la population démontre bien que Grand Bassam ne sera aucunement une ville qui sombrera du côté obscur.
Le roi a par ailleurs rappelé que l’Abissa demeure l’espace privilégié du peuple pour le règlement de tous les conflits. Et qu’il met tout en oeuvre pour que ce crime qui souille la terre du peuple Nzima Kôtôkô ne restera pas impuni et bien évidemment il y’aura des réparations.