BELLO ISSIAKA MIS AUX ARRÊTS ET RELAXE 2H APRÈS

Le président de la Cellule de promotion Artistique et Culturelle (CEPAC) et son trésorier Sébastien ont été mis aux arrêts dans la journée du 18 Septembre 2016 à 10h. C’est une foule rassemblée devant le commissariat de police de Grand-Bassam que nous avions constaté. Tous scandaient « libérer BELLO ». Un barrage avait même été érigé par  les contestataires pour marquer leur désaccord avec cette décision qui pour eux s’inscrit dans « une politique de sabotage ».

 Monsieur José N’guessan membre du bureau de la Cepac nous explique les motifs de cette arrestation en ces termes : « nous avons été subventionnés à hauteur de 10 MILLION de franc pour l’organisation du SANKOFA 2016 par la mairie. Il faut par ailleurs rappeler que cette subvention avait été entérinée par les membres du conseil municipal…..par la suite nous avons été contacté officieusement par le SG de la Mairie estimant que nous ne disposons seulement que de 1 MILLION de franc pour l’organisation de l’évènement, ce qui n’était pas possible, nous le lui avons fait savoir,  compte tenu des nombreuses charge et dépenses affairent à cet évènement. Ainsi après la finale qui a eu lieu hier,  nous avons été appelés ce matin par le SG de la mairie à son domicile ; là il nous a demandé comment avons-nous géré l’argent ?? Nous lui avons répondu que l’argent a été utilisé pour le SANKOFA et qu’il ne reste plus rien. C’est ainsi qu’il lance un coup de fil à l’endroit de la police et nous avons vu arriver le commissaire  et deux de ces agents venir mettre aux arrêts BELLO ISSIAKA ».

(Voir l’intégralité de la vidéo sur la page Facebook de bassamnews)

Après plusieurs  lobbyings des autorités religieuses et des proches  auprès des personnes ressources,  BELLO ISSIAKA et le trésorier ont été relaxés 2h plus tard. A sa sortie du commissariat : c’est encore une foule toute heureuse qui poussait des cris de joie et des chants de victoires.

Nous avons tenté d’entrer en contact avec le SG de la Mairie pour qu’il puisse nous donner sa part de vérité sur cette affaire, mais  il n’a pas voulu se prononcer aujourd’hui et nous a promis le faire ce lundi.

HERMANN GNAGNO