La nuit du samedi 24 octobre 2015 qui devrait déboucher sur l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, n’a pas été en rien diffèrent de l’atmosphère paisible et heureux qu’incarne ordinairement les week-ends dans la ville historique de Grand-Bassam.
En effet, la rue vedette du quartier cinéma Congo a brillé par son animation et son ambiance festive des fins de semaines ; maquis, bistros et restaurants ont vaqué normalement à leurs occupations, c’est-à-dire ont rendu leur service habituel à leur monde qu’on connait.
Tout laissait donc présager l’événement d’un beau dimanche du 25 octobre 2015. Un soleil d’élection apaisée à Grand-Bassam. C’est exactement ce qui s’est passé car, ce jour électoral s’est levé avec un soleil d’élection radieux, voire ardent, sans doute pour dissiper l’ardeur de tout esprit maléfique qui dans le monde spirituel songerait à insuffler un vent de désastre.
La ville s’est donc réveillée gaie et paisible et s’est déployée vers les bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen. Ainsi, depuis 6h déjà, les rangs d’attente se sont dressés dans l’enceinte des établissements commis à l’opération, face au bureau de vote.
En dehors de quelques très rares cas où les agents de la CEI ont enregistré un retard, dans l’ensemble tout a été mis en œuvre pour un démarrage de l’opération pour une entame très matinale du vote. Ces retards sont intervenus notamment à l’Ecole Ablé au bureau 4, au Centre social au bureau 6 et au Château dans quelques bureaux. Les motifs de ces désagréments sont en général dus à l’Absence des Agents de la CEI au niveau de l’Ecole Able et centre social, d’un problème technique sur les tablettes à l’EPP château. Ces problèmes sont rentrés dans l’ordre au fil du temps et jusqu’à 10h, l’opération a démarré entièrement sur toute l’étendue de la ville.
En ce qui concerne le volet sécuritaire, tous les bureaux étaient bien tenus par les policiers apparemment très disciplines. Les forces de l’ordre paradaient tranquillement dans les rues de même que les observateurs internationaux qui de leur coté de cessaient de tourner dans les bureaux pour être en contact avec agents CEI.
Par ailleurs, on a tout de même remarqué qu’en général seul les délégués du candidat du RHDP étaient dans les bureaux, les autres étant carrément absents.
Au moment de même où nous rédigions cet article, la ville était toujours paisible et les rangs du matin avaient commencé à s’effriter laissant la place à des électeurs qui arrivaient de façon moins opaque, pour ne pas dire à compte-goutte.
On s’attend à une légère montée d’affluence dans l’après-midi après, la fin des cultes Chrétiens qui devraient libérer un bon nombre de personnes ayant planifié d’accomplir leur acte citoyen après avoir rendu gloire à leur seigneur.
Vendredi.