Moins de deux ans après leur arrivée sur le marché de la bière en cote d’ivoire, les Brasseries ivoiriennes (LBI) viennent d’être rachetées par le groupe BGI, propriété de Pierre Castel, selon Jeune Afrique.
Un petit tour et puis s’en vont : moins de deux ans après leur arrivée sur le marche de la bière, Les Brasseries Ivoiriennes (LBI) viennent d’être rachetées par le groupe BGI, propriété de Pierre Castel. L’opération s’est conclue en quelques semaines, a appris Jeune Afrique.
Fondée par Eurofind, LBI étais venu briser le monopole de la Société de Limonadéries et Brasseries d’Afrique (SOLIBRA), détenue justement par le groupe Castel, dans la production de bière en Côte d’Ivoire.
Avec un certain succès : son produit d’entrée de gamme, la Number One, avait atteint une part de marché de 28%, selon Euromonitor. Globalement LBI s’était même octroyé environ 10% du marché de la bière. Mais tout semble avoir basculé en 2014, alors que le groupe venait d’annoncer l’acquisition de capacités supplémentaires d’embouteillages.
Sa situation financière, avec 7 milliards de Francs CFA (10,6 millions d’euros) de revenus en 2013, se serait selon nos informations rapidement dégradée. Et le décès il y a un an du fondateur d’Eurofind, Moustapha Khalil a sans doute également joué un rôle important dans la décision du groupe d’abandonner une activité qui avait nécessite environ 20 milliards de francs CFA (30 millions d’euros) d’investissement pour le seul outil industriel.
Même si Heineken aurait été approché il y a quelques mois par Souad Khalil, Emmanuel Hurtado et Adham El Khalil dirigeants de Eurofind, Castel est allé plus vite pour reprendre son seul concurrent, semble t’il avec l’aval de l’Etat.
SOLIBRA, coté à la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières).
La marque Number One devrait survivre, et avec elle sa centaine de salariés ainsi que le site de production.
Source : Jeune Afrique.