Au XVIIème siècle entre le fleuve Volta et la rivière Tanoé, il y avait les Akan, constitués en petits royaumes hiérarchisés, les royaumes les plus puissants dominant les sociétés sans Etat.
Le plus puissant de ces royaumes, c’était le Denkyra ; et chaque année, les autres lui versent le tribut. Mais en 1690, nanan Osséi Tutu le nouveau roi de Kumasi a décidé de faire bouger les choses. Il décide de ne rien verser au Denkyra, la guerre est imminente.
C’est dans cette atmosphère peu viable que le peuple Abouré d’origine Assanté, quitte le territoire du Ghana actuel pour se réfugier au sud-est de ce qu’on appellera plus tard, la Côte d’Ivoire, précisément à Grand Bassam.
Localisée dans la partie sud-est, domaine du littoral sableux à lagunes ivoirien, la commune de Grand-Bassam est située à environ 30 km à l’est d’Abidjan sur la voie côtière reliant la Côte d’ivoire au Ghana.
Elle couvre une superficie de 12 km2, avec une population de 82.813 habitants (2014), ce qui lui confère une densité très élevée. Notons que 80% de cette population vit en ville.
Elle est délimitée au nord par la sous-préfecture d’Alépé, à l’ouest par celle de Bingerville, au sud par l’océan Atlantique et à l’est par la vaste sous-préfecture de Bonoua.
Grand Bassam c’est aussi les villages de Modeste, Gbamelé, Azuretti, Mondoukou, 3 kilos, Canal, Vitré 1, Yakassé, palanguekro, Nzimakro, Vitré 2 et Ebrah.
Les générations célébrées à Moossou BEGNINI, le peuple Abouré Ehè, a conservé à la fois sa coutume et les noms de ses villages ; parmi lesquels on a Kumasi et Bégniri.
C’est justement le quartier Bégniri de Moossou qui a célébré ses festivités de fin d’année ôfwa.
On en profite pour faire défiler toutes les générations, les classes d’âges, les composantes de la communauté Ehè : les Attiblé, Baoulé, Tchagba, Bruswé, …
Cette année de d’ôfwa 2015 placée sous le parrainage du Ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur M. Hamed Bakayoko, on a assisté successivement à une parade lacustre, un défilé guerrier, les exclamations des femmes liées aux classes d’âges pour haranguer les hommes, aux démonstrations de forces mystiques, …..Et finalement au partage de la nourriture dans chaque famille.
C’est dans l’après-midi que la foule a été invitée à rejoindre la place de la fanfare pour l’apothéose et dire Akwaba à la nouvelle année.
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